Coup de tonnerre sur l’UTB!

DISPARITION(S) SUR L’ULTRA TOUR.

 

Boum boum… Boum boum… Boum boum…

 

Les coureurs ont chargé leur cardio-fréquencemètre de veiller au grain, de les alerter en cas de surchauffe.

Ils ne sont pas les seuls.

 

La machine est pourtant bien huilée : surbooking des inscriptions, signature des contrats de mécénat, reconnaissance du parcours, déclarations en préfecture, négociations avec les assureurs, réunion des bénévoles – une fois de plus, ils ont répondu à l’appel : deux cents volontaires pour un village de neuf cents âmes – tenue des postes de ravitaillement, montage des chapiteaux, gestion de la partie festive et restauration… Tout est calé depuis des mois. Et pourtant.

 

Boum boum… Boum boum… Boum boum…

 

La météo reste incertaine. Par le passé, ses caprices avaient contraint à des modifications de trajets, voire des interruptions prématurées de la course. En montagne, les aléas climatiques sont partie intégrante de l’identité des vallées. Aujourd’hui ne ressemble pas plus à hier que demain. Les Queigerains font avec.

Le terrain de jeu est le Beaufortain tout entier, avec ses montées abruptes pour rejoindre de verts alpages, contourner des lacs magnifiques et tomber sur des pierriers acérés, des cols accueillants et d’autres plus revêches, des chemins ombragés et des arêtes vertigineuses, des redescentes à pic vers le Doron. Il faudra traverser des torrents, s’aventurer sur les névés, courir, marcher, respirer, être attentif au balisage, ne pas rater les points de contrôle. Combien se damneraient pour un lever de soleil saucisson/vin blanc à la Pierra Menta, un point photo au sortir du tunnel du Roc des vents en surplomb du Roselend et de la Gittaz ou un arrêt bucolique au milieu des marmottes affolées de cette agitation ?

 

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